Plus de 160 participants ont représenté près de 380 associations, ces 30 et 31 mars 2023, lors des Journées Nationales et de l’Assemblée Générale de la Fédération de l’Entraide Protestante dans la région lyonnaise.
Les participants ont débattu et échangé autour :
- du travail (répondre aux difficultés de recrutement, aux changements opérés dans la relation au travail, quel sens donner au « travail »)
- de la transition numérique (innover certes, mais comment éviter l’exclusion des plus démunis)
- du développement durable (comment concilier lutte contre le réchauffement climatique et service à l’égard des personnes en difficulté)
- de l’engagement-citoyen (comment construire Demain avec les nouvelles formes et les nouveaux espaces de mobilisation)
- de l’implication des jeunes générations (comment nous adapter et intéresser nos cadets aux fonctions de gouvernance de nos associations, comment nous « réformer » et nous « renouveler » pour répondre à leurs besoins d’engagement).
Un mot d’ordre a résumé le contenu de ces thématiques et des discussions : « personne ne fera à ma place ». D’où, pour les associations liées à la FEP, l’absolue nécessité de continuer à s’engager et agir sans attendre que de nous-mêmes. C’est à ce titre que nous sommes au service de plus d’un million de personnes chaque année en France.
Ces 2 Journées auront été l’occasion pour les participants d’entendre en ouverture de session, par la voie de son Président Marc RENART invité à développer la thématique du « renouvellement » en tribune, l’expérience originale des Foyers Matter.
Pour M. RENART, nous avons su nous renouveler (mais ce processus reste un chemin toujours à arpenter) en réinterrogeant sans concession notre gouvernance, en allant chercher l’adhésion et la mobilisation des équipes, ce autour de la refonte d’un projet collectif et la modernisation des outils et des modes d’intervention. Marc a souligné une chose en conclusion de son intervention : ce qui ne changera pas, c’est qu’il faut tout faire pour que notre action reste une action « au service de », sans cela, rien n’aurait de sens.
Cette conclusion a été largement partagée par l’assemblée.
Philippe PAREJA